Santiano

C'est un fameux trois-mâts, fin comme un oiseau
(Hissez haut ! Santiano !)
Dix-huit nœuds, quatre cents tonneaux
Je suis fier d'y être matelot

Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hissez haut ! Santiano !
Si Dieu veut, toujours droit devant
(Nous irons jusqu'à San Francisco)

Je pars pour de longs mois en laissant Margot
(Hissez haut ! Santiano !)
D'y penser, j'avais le cœur gros
(En doublant les feux de Saint Malo)

Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hissez haut ! Hissez haut ! Santiano !
Si Dieu veut, toujours droit devant
(Nous irons jusqu'à San Francisco)

On prétend que là-bas, l'argent coule à flots
(Hissez haut ! Santiano !)
On trouve l'or au fond des ruisseaux
(J'en ramènerai plusieurs lingots)

Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hissez haut ! Hissez haut ! Santiano !
Si Dieu veut, toujours droit devant
(Nous irons jusqu'à San Francisco)

Un jour je reviendrai, chargé de cadeaux
Hissez haut ! Santiano !
Au pays, j'irai voir Margot
(À son doigt, je passerai l'anneau)

Tiens bon le cap et tiens bon le flot
Hissez haut ! Hissez haut ! Santiano !
Sur la mer qui fait le gros dos
Nous irons jusqu'à San Fran-cis-co

Chanson de Hugues Aufray